Pistes de réflexion

Socialistes français à l’étranger

1. Comment gagner le débat idéologique dans les communautés françaises à l’étranger ?

2. Quelles réponses et propositions opposer au désengagement de l’Etat à l’étranger?

3. Comment renforcer nos réseaux militants socialistes et de gauche dans le monde ?


Acteurs du combat politique

4. Comment mobiliser les nouvelles technologies de l’information dans notre combat politique ?

5. Comment développer la dimension militante du PSE et porter l’enjeu citoyen européen ?

6. Quelles propositions présenter pour un PS participatif, à l’écoute des militants et des sections ?

7. Comment analyser la crise du PS et de la social-démocratie européenne ?

8. Comment gouverner et avec qui ?


Définir notre demain

9. Quel contenu donner à un projet réformiste et social-démocrate, en rupture avec le double discours traditionnel du PS au pouvoir et dans l’opposition ?

10. Comment développer la recherche et l’innovation au service du progrès et du bien commun?

11. Flexisécurité, socialisme de production : quelles nouvelles politiques sociales inventer en soutien à la redistribution ?

12. Comment lier la protection de l’environnement avec le besoin de croissance et la gestion durable des ressources?

13. Quelles politiques de l’immigration promouvoir à gauche ?

14. Comment ouvrir notre pays au monde et faciliter l’accès à l’éducation et à la diversité culturelle ?

2 commentaires:

Jules a dit…

La sociologie des expatriés explique un enracinement traditionnel à droite sur lequel nous pouvons mordre à la marge en restant fidèles à nos valeurs. Face à ‘La France qui gagne’ celle des ‘meilleurs’ opposons des valeurs qui ont fait la grandeur de notre République. Deux exemples.
Solidarité en premier lieu. Solidarité entre les Français tout d’abord. Les causes de l’expatriation ont changé depuis une vingtaine d’années. Parmi les Français de l’étranger, certaines et certains vivent avec des revenus somme toute modestes. Ainsi par exemple plutôt que de privilégier la gratuité de l’enseignement qui, au final, bénéficie aux entreprises (françaises mais pas seulement), révisons le système d’attribution des bourses. Plutôt que de faire l’aumône quand un de nos concitoyens est en difficulté, comme c’est souvent le cas, pensons à l’établissement d’une caisse de solidarité dont le financement reste à déterminer (non, je n’ai pas dit de faire payer des impôts aux expatriés... mais l’idée a du bon).
Solidarité ensuite avec les populations défavorisées des pays hôtes. Là il importe de s’adapter à la situation locale car notre monde est devenu complexe. La sensibilité à l’injustice est inscrite dans notre déclaration de principes. Il faut l’interpréter au quotidien.
Moralité en second lieu. Nous devons être impeccables, moralement irréprochables. L’argent s’il ne corrompt pas en soi, risque de faire perdre le sens de certaines réalités à nos camarades et à notre électorat. Donnons l’exemple. Comment nos camarades qui vivent dans les pays du Sud ou dans ceux du Golfe, peuvent-ils être socialistes et payer leur personnel de maison (euphémisme pour ‘domestiques’) au salaire local (100 $ au mieux dans certains pays pour des bonnes qui travaillent sept jour sur sept) ?

Anonyme a dit…

Notre camarade Jules termine son message en parlant des salaires versés au personnel de maison...un leitmotiv misérabiliste et classique...ce que l'on doit demander à nos compatriotes ce n'est pas d'augmenter artificiellement les salaires de leurs employés de maison, mais de respecter le droit du travail du pays dans lequel ils résident : en général, ils le font , tout simplement parce qu'en pays étranger , les expatriés sont très surveillés !

Plus généralement il faudrait quand même que nos camarades qui n'ont jamais été expatriés comprennent que ce n'est pas aux expat de régler les problèmes sociaux d'un pays , surpayer du personnel quel qu'il soit pour satisfaire sa bonne conscience a souvent des effets pervers et pourrait conduire à ce paradoxe que dans certains pays il vaut mieux être employé de maison chez un expat qu'enseignant, médecin..ou autre profession...